La peur aura marqué profondément l’année 2020. Inquiétude, anxiété, angoisse, nous aurons exploré toute la palette émotionnelle, jusque dans ses plus fines nuances…
Si elle a une raison d’être, celle de nous inciter à nous protéger en mettant en oeuvre les gestes barrières face à la Covid 19 par exemple, il est tout de même important que la peur ne nous paralyse pas, qu’elle ne nous isole pas.
Les neurosciences démontrent aujourd’hui que le cerveau est particulièrement sensible à cette émotion. Face à elle, il met en place tout un fonctionnement pour garder notre attention sur ce qui pourrait nous mettre en danger. C’est une question de survie. Il met donc sur le devant de la scène de nos pensées tout ce qui nourrit la peur.
L’une des conséquences est que nous sommes bien moins attentif à ce qui pourrait être positif, dans notre quotidien et dans nos vies. Or, se miner ne change rien à la situation. A l’inverse, prendre soin de son état moral et physique est propice à notre santé, à notre vitalité. Cela permet de recréer un équilibre. Ainsi, les moments de plaisir, de joie, de partage avec les gens qu’on aime, l’enthousiasme, les réussites, les instants d’émerveillement sont de formidables antidotes à la morosité ambiante, de puissants vecteurs de vie et de confiance.
Il est donc essentiel de penser à se nourrir de positif : s’entourer de personnes bienveillantes, aimantes, s’octroyer des moments pour soi, pratiquer une activité physique, prendre l’air, marcher en pleine nature, veiller à partager les bonnes nouvelles… Non seulement, c’est bon pour le moral, mais c’est aussi bon pour notre immunité !
Bref se nourrir de positif n’est pas automatique, mais pourrait bien constituer un acte fort de vie, pour soi et pour ceux qui nous entourent.