Louis Weber

(Article de décembre 2020)

Depuis cet été, le basketteur, lyonnais d’origine, Louis Weber apporte son talent à l’équipe du SOMB. Rencontre avec ce meneur déterminé.

A quel âge avez-vous mis la main sur un ballon de basket ?
J’ai toujours eu un ballon entre les mains : mon père a toujours joué. Chaque week-end, j’allais le voir jouer. Mon oncle a aussi joué à haut niveau. J’ai vraiment commencé à jouer à l’âge de 4 ans.

Comment êtes vous devenu professionnel ?
J’ai débuté en région lyonnaise. Quand j’étais benjamin 2ème année, j’ai été repéré comme étant parmi les 8 meilleurs joueurs de la région. J’ai donc intégré le pôle espoir lyonnais. J’avais entraînement au pôle durant la semaine, puis je retournais jouer dans mon club, l’ASVEL Lyon- Villeurbanne le week-end. Je suis ensuite allé jouer à Dijon pour les deux dernières années en espoir. En troisième année, j’ai intégré l’équipe pro de Dijon, j’avais 20 ans. Puis l’an dernier, j’ai eu mon premier contrat professionnel à Angers, en national 1. Je suis arrivé cet été à Boulogne.

Comment vous y sentez vous ?
Très bien, j’ai été très bien accueilli. Avec le club, l’équipe, les coaches, tout se passe très bien. Et la ville est sympa, avec un centre ville agréable.

Qu’est-ce que la covid change dans la vie d’un joueur professionnel ?
Au quotidien, nous continuons de nous entraîner, chaque jour. Avec le confinement, l’arrêt des matchs permet aussi de recharger les batteries. Quand il y a match, c’est assez frustrant de jouer devant un public plus clairsemé. Et nous devons sans cesse faire face à l’imprévisible. A chaque rencontre, il est possible qu’elle soit annulée en dernière minute, si un joueur est testé positif. Mais quoi qu’il arrive, le plan ne change pas : donner le meilleur de nous mêmes.

Quelles sont les principales qualités d’un meneur ?
L’intelligence et la connaissance des co-équipiers. C’est le meneur qui contrôle qui donne le rythme du jeu, décide du système à mettre en place. Il faut aussi être décisif et créatif dans les moments clés du match.

Y-a-t-il un joueur qui vous inspire ?
Comme tous les basketteurs, j’ai toujours beaucoup regardé les matchs nationaux et internationaux, notamment la NBA. Je suis particulièrement inspiré par Stephen Curry, meneur arrière américain. Il est très porté sur l’adresse, a une élégance dans son jeu. Il est porté par autre chose que la domination physique.

Quelles sont vos ambitions ?
Avec l’équipe, nous abordons chaque match, de la même façon : tout donner. Tous les matchs comptent pour viser la montée en pro B. Pour ma part, je fais tout pour gravir les échelons un par un. J’aimerai après Boulogne m’installer en pro b. Puis dans le temps viser la jeep élite ou un championnat étranger de première division. Mais pour cela, il faut que je continue de travailler dur.

 

 

Propos recueillis par Florence Pécriaux